Viktor Dillard

Blois, Frankreich
gestorben: 
12. Januar 1945 KZ Dachau
Beruf: 
Jesuitenpater
http://www.exilarchiv.de/Joomla/index.php?option=com_content&task=view&i...    

Victor Dillard
Priester

Geb. 24.12. 1897 in Blois/ Frankreich
Gest. 12.1. 1945 im KZ Dachau


In seiner Geburtsstadt Blois ist Victor Dillard Schüler des Gymnasiums Notre-Dame-des-Aydes, nimmt als Soldat am Ersten Weltkrieg teil und tritt anschließend dem Jesuitenorden bei.


Zahlreiche Studienreisen führen den jungen Jesuiten mit beonderer Neigung zum Gebiet der Wirtschaftswissenschaften in den folgenden Jahren nach Großbritannien, Österreich und Deutschland.


1931 zelebriert Victor Dillard seine erste Messe in der Kapelle von Notre-Dame-des-Aydes, arbeitet als Geistlicher in einem Haus seines Ordens und betreut Studenten. Seine wirtschaftswissenschaftlichen Untersuchungen führen ihn bis in die Vereinigten Staaten, wo er mit dem damals amtierenden Präsidenten Roosevelt im Weißen Haus zusammentrifft.


Dillard dient im Zweiten Weltkrieg als Offizier in der französischen Armee. Er wird gefangengenommen, kann jedoch fliehen und faßt den Entschluß, seinen Landleuten, die in Nazi-Deutschland als Zwangsarbeiter arbeiten, mit geistlichem Beistand zu helfen. Getarnt als Elektriker, arbeitet der französische Jesuit bei einer Wuppertaler Firma. 1943 wird er jedoch verraten, von der Gestapo im Polizei-gefängnis in Wuppertal-Barmen inhaftiert und anschließend ins Konzentrationslager Dachau deportiert, wo er Anfang 1945 ums Leben kommt.


Im Rahmen des Weltjugendtages 2005 erinnert die Stadt Wuppertal mit einem Kreuzweg und einer Gedenktafel - deren Gegenstück in Dillards nordfranzösischer Heimatstadt Blois aufgestellt wird - an das Wirken des mutigen Priesters.


Literatur:

Philippe Verrier:
Le P. Victor DIllard, jésuite,
mort à Dachau, 'l'un des Cinquante'
Préface Mgr de Germiny, évêque de Blois
Postface Mgr Charles Molette,
procurateur de la cause de béatification des Cinquante
ISBN 2-903242-69-0


Links (deutsch):

http://pp.wtal.de/sonstiges/gedenk/tafel/ansp_01.htm

http://www.kz-gedenkstaette-dachau.de


International:

http://www.jesuites.com/histoire/dillard.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Dillard

http://www.biblisem.net/meditat/dillamaa.htm

http://catholique-blois.net/pages/totale_actu.php?ident=67387

http://edechambost.ifrance.com/barraque_pretres.htm

 

http://www.biblisem.net/meditat/dillamaa.htm

La machine a une âme

 

Si l’esprit est conditionné par la sensibilité, rien d’étonnant qu’il y ait une mentalité ouvrière, une pensée ouvrière, qui restera toujours étrangère aux philosophes et aux savants.

Et cette mentalité est encore façonnée par l’objet sur lequel elle s’exerce. Il faut avoir travaillé pour comprendre la matière, et sa beauté et son mystère et sa vie. Car la matière est vivante, je ne savais pas cela non plus. Dans mon domaine d’électricien, cette vie était peut-être plus sensible qu’ailleurs ; pourtant il me semble que les camarades l’expérimentaient comme moi-même. La machine a une âme. Elle a ses moyens d’expression à elle ; elle a ses bruits, imperceptibles à tout autre qu’à son conducteur, ses plaintes, ses maladies, ses caprices, ses manies. Il existe un accord tacite entre elle et son maître, des habitudes réciproques, une collaboration d’impondérables.

L’ouvrier ne travaille pas avec n’importe quel outil, fût-il le plus élémentaire, mais avec son outil, celui qui est marié à sa main, depuis toujours. On dira que mon imagination travaille et que tout cela est poésie. Je pense qu’il y a bien plus que cela, et que ce n’est pas par hasard que le Christ a voulu être ouvrier. Il a aimé le bois, dont il connaissait tous les secrets, dans une collaboration de vingt années. Il est né sur ce bois dans la crèche et il a voulu mourir dans l’étreinte sanglante de son ami, de son frère, le bois. De nos jours, peut-être aurait-il aimé le fer comme il aima le bois ; il aurait travaillé la soudure et le tour et l’ajustage, et il aurait communié par là avec cette matière qu’il connaissait si bien, dans tous ses secrets, comme il connaissait le vent, la tempête et les poissons du lac.

La réparation d’une machine est source des mêmes joies que la création artistique. Je me souviens d’une machine à soudure électrique qui avait rompu ses amarres pendant un transport par le pont roulant et était tombée sur ses deux petites roues de derrière, comme un chien malade, et Méko se tordait de rire en la regardant... On a travaillé dessus pendant trois jours sans arrêt, réparant tout, pièce par pièce... On l’a remontée complètement, et puis, prudemment, on a essayé de lui redonner la vie en la branchant sur le courant. Cela n’allait pas au début, ensuite cela allait mal. Méko l’a réglée en fin connaisseur, jusqu’à ce que les sonorités soient exactement accordées, l’arc impeccablement ajusté à la soudure. Ce fut alors une joie inexprimable d’avoir ranimé ce cadavre, de sentir que, par nous, il y avait une vie de plus dans l’usine, comme si un enfant était né. Ce sentiment de la paternité ouvrière est peut-être un des plus forts que j’aie jamais connus...

Quand le Christ est repassé à Nazareth, j’imagine qu’il a dû jeter un coup d’oeil sur telle ou telle charpente où il avait mis davantage de lui-même, et qu’il a demandé à Jacques ou à Gédéon des nouvelles de sa charrue...

Victor DILLARD (mort à Dachau en 1945), Suprêmes témoignages.

 

 

 

http://www.jesuites.com/histoire/dillard.htm

 

Victor Dillard, sj
1897-1945
électricien
avec les ouvriers,
mort à Dachau

 

Une place est inaugurée à son nom
à Wuppertal,
après le chemin de croix
des JMJ de Cologne
le 19 août 2005

Victor Dillard est né à Blois le 24 décembre 1897. Pendant douze ans il a été élève à Notre-Dame des Aydes. Militaire durant la première guerre mondiale, il entre ensuite chez les Jésuites. Sa formation et ses études le font voyager : Angleterre, Autriche, Allemagne. C'est en particulier sa recherche sur l'économie qui l'entraîne à faire des enquêtes dans ces pays.
En 1931, il célèbre une première messe en la chapelle de N.D.A. à Blois. Comme nombre de jésuites, il est ensuite aumônier dans un établissement de sa congrégation et s'occupe du monde étudiant.

Ses travaux en économie le conduisent cette fois aux États-Unis d'Amérique où il rencontre à la Maison Blanche le président Roosevelt.
Vient le second conflit mondial. Officier il rejoint l'armée ; fait prisonnier, il s'évade. Il va d'abord rejoindre Vichy. Mais rapidement ses propos et ses actions dans de nombreux groupements catholiques le rendent suspect auprès de la police gouvernementale. Il quitte la ville.
Conscient des besoins des Français partis en ‘Service du Travail Obligatoire' en Allemagne, il se propose à ses supérieurs comme volontaire pour aller exercer son ministère auprès d'eux, tout en sachant les risques qu'il courrait puisque les prêtres étaient interdits par les nazis.

C'est comme électricien qu'il arrive à Wuppertal (à une quarantaine de km de Cologne). Sa présence a marqué tant les ouvriers avec qui il travaillait, surtout à les soutenir spirituellement, que les populations locales. C'est pourquoi, les habitants de Wuppertal nous convient chez eux.
Après le chemin de croix des J.M.J. le vendredi 19 août 2005,
ils inaugureront en notre présence une «place Victor Dillard».

 

  Le chemin de croix du vendredi 19 août 2005 passe par les établissements Siller & Jamart où le P. Dillard a travaillé comme électricien. Une plaque sera apposée sur l'église St-Konrad, lieu qu'il a fréquenté lors de ses six mois de ministère en Allemagne. La même plaque sera réalisée pour sa ville natale, Blois.  

Cependant en 1943, le Père Dillard ne se trouve pas que des amis à Wuppertal, il est dénoncé et arrêté. De la prison de Barmen où il est d'abord emmené, il est ensuite déporté à Dachau où sont rassemblés de nombreux prêtres. C'est là que malade et affaibli par les atrocités du camp, il meurt le 12 janvier 1945.

Tiré de l'article publié dans le site de la Pastorale des Jeunes du Loire et Cher (41)

Le livre de Mgr Philippe Verrier, "Le P. Victor DIllard, jésuite, mort à Dachau, 'l'un des Cinquante'".
Préface Mgr de Germiny, évêque de Blois
Postface Mgr Charles Molette, procurateur de la cause de béatification des Cinquante.

Format 13,5 x 21,5 224 pages
ISBN 2-903242-69-0 prix public 15 €

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Un ouvrage de Victor Dillard en 1941
"Lettres du prisonnier inconnu"
95 pages 135x180

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August 2005 St. Konrad, Hatzfelder Straße
265 (B)
Gedenktafel für den katholischen
Geistlichen Victor Dillard (1897-
1945), der getarnt als Elektriker
während des Krieges in Wuppertal
lebte und im KZ Dachau umkam

 

 

 

 

 

 

Permalink: http://www.zenit.org/article-10513?l=french

La JMJ de Cologne rendra hommage à Victor Dillard sj, mort à Dachau

 

Une place portera son nom à Wuppertal

 

ROME, Dimanche 12 juin 2005 (ZENIT.org) – Une place sera inaugurée à Wuppertal, après le chemin de croix des JMJ de Cologne, le 19 août, au nom du jésuite français Victor Dillard (1897-1945), électricien, mort à Dachau.

Victor Dillard est né à Blois le 24 décembre 1897. Pendant douze ans il a été élève à Notre-Dame des Aydes. Militaire durant la première guerre mondiale, il entre ensuite chez les Jésuites. Sa formation et ses études le font voyager : Angleterre, Autriche, Allemagne. C'est en particulier sa recherche sur l'économie qui l'entraîne à faire des enquêtes dans ces pays. En 1931, il célèbre une première messe en la chapelle de N.D.A. à Blois. Comme nombre de jésuites, il est ensuite aumônier dans un établissement de sa congrégation et s'occupe du monde étudiant.

Ses travaux en économie le conduisent cette fois aux États-Unis d'Amérique où il rencontre à la Maison Blanche le président Roosevelt. Vient le second conflit mondial. Officier il rejoint l'armée ; fait prisonnier, il s'évade. Il va d'abord rejoindre Vichy. Mais rapidement ses propos et ses actions dans de nombreux groupements catholiques le rendent suspect auprès de la police gouvernementale. Il quitte la ville.

Conscient des besoins des Français partis en « Service du Travail Obligatoire » en Allemagne, il se propose à ses supérieurs comme volontaire pour aller exercer son ministère auprès d'eux, tout en sachant les risques qu'il courrait puisque les prêtres étaient interdits par les nazis.

C'est comme électricien qu'il arrive à Wuppertal (à une quarantaine de km de Cologne). Sa présence a marqué tant les ouvriers avec qui il travaillait, surtout à les soutenir spirituellement, que les populations locales.

Après le chemin de croix des J.M.J. le vendredi 19 août 2005, ils inaugureront une « place Victor Dillard ».

Le chemin de croix du vendredi 19 août 2005 passera par les établissements Siller & Jamart où le P. Dillard a travaillé comme électricien. Une plaque sera apposée sur l'église St-Konrad, lieu qu'il a fréquenté lors de ses six mois de ministère en Allemagne. La même plaque sera réalisée pour sa ville natale, Blois.

En 1943, le Père Dillard ne se trouve pas que des amis à Wuppertal, il est dénoncé et arrêté. De la prison de Barmen où il est d'abord emmené, il est ensuite déporté à Dachau où sont rassemblés de nombreux prêtres. C'est là que malade et affaibli par les atrocités du camp, il meurt le 12 janvier 1945.

Extrait de l'article publié dans le site de la pastorale des jeunes du Loir-et-Cher (cf. http://pastoralejeunes41.monsite.wanadoo.fr/index.jhtml)

Un ouvrage de Victor Dillard en 1941, "Lettres du prisonnier inconnu", 95 pages 135x180. (cf. http://www.jesuites.com/histoire/dillard.htm).

Un livre sur le P Victor Dillard : « Victor Dillard, jésuite mort à Dachau »,
aux éditions SOCEVAL devrait sortir prochainement.

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